[De la plus récente à la plus ancienne]

Etienne, Romy, Armando et Nancy

Romy est volontaire à la Fondation "Nueva Era Galapagos", et essaie désespérément de faire prendre conscience aux habitants de l'île de San Cristobal, de l'importance de gérer l'environnement. impossible de se balader avec elle sans la voir ramasser chaque bout de plastique qui traîne. Péruvienne, elle a émigré à 9 ans en Suède, sa mère fuyant les troubles Péruviens, sacré contraste !

Armando, son copain, a réussi a s'inscrire à un cours à une université Américaine ayant des cours sur la même île. Il étudie la biologie, et était intarissable sur chaque bestiole croisé, en mer, sur terre ou dans les airs.

Nancy est native des Galapagos, de l'île d'Isabela, mais vit à San Cristobal, comme équipière sur des bateaux de touristes.

Etienne, Québécois, alors volontaire à la fondation, il y a 2 ans, a croisé la route de Nancy, et ils se sont mariés 6 mois plus tard. Il jongle entre son travail de "gestion de gros Rogers" comme il dit, au Québec dans les travaux publics, et sa présence ici avec nancy. Ils partent s'installer loin des tortues, au Québec, dans quelques mois. Leur rêve, revenir dans 10 ans s'installer à Isabela pour y monter une ferme...

Tous 4 se sont retrouvés sur notre bateau, pour 5 jours de ballade d'île en île, croisant les chemins de dauphins et raies manta, pour leur plus grand plaisir, et le nôtre bien sûr.

Danielle et Raymond, sur "Coyotte"

Rencontrés à Panama, ils en sont partis 2 jours après nous. Nous commencions à nous inquiéter de ne pas les voir arriver 4 jours après notre arrivée à San Cristobal quand nous les vîmes débarquer, leur gros bateau propulsé par leur petit moteur d'annexe ! 3 jours qu'il étaient en panne de moteur, désespérés par l'absence de vent... ça nous rappelait quelques chose. Matthieu aidant pour faire la traduction entre le mécanicien local et Raymond, leur énorme chance fut de tomber probablement sur le seul mécano à 10 000 km à la ronde qui disposait de 4 moteurs identiques au sien dans son atelier, récupérés sur 2 gros catas qui avait fait faillite ici. Enorme chance, Raymond put réparer son moteur en 2 jours, et faire le plein de pièces détachées... Nous aurions rêvés avoir sa chance pour notre ancien moteur.

Lui est un ancien restaurateur breton, tétu... comme un breton, et elle a quitté son boulot de psychologue d'entreprise pour se lancer dans cette vaste entreprise qu'est la psychanalyse d'un marin breton ! Ils sont maintenant en route pour les Marquises, ou nous les recroiserons sans doute.

 

Florent et Aurélia

Nous les avons rencontrés à notre retour d'Equateur, mi août, ils partaientt le lendemain se ballader pour quelques semaines dans les alentours. Persuadés de ne pas les revoirs, nous étions évidemment encore là quand ils sont revenus.

Moniteurs de ski l’hiver, pour riches étrangers en manque de sensations fortes, ils vivent le reste de l’année sur leur voilier. Florent est un champion de snowboard vieillissant, mais qui a encore de beaux restes, et qui fait désormais des photos de caleçons pour Rossignol. Aurélia, quand à elle, est une ex-championne de Ski Nautique, trop fatigué désormais et qui se reconverti dans le massage.
Enfin des gens de notre âge, ça change des retraités habituels que l’on rencontre. Nos plans d’avenir sont assez similaires, et il y a de fortes chances que vous les retrouviez sur notre site.
Pour en savoir plus sur leur histoire : www.aloha7.org

Reina et Jean-Claude

Lorsque nous avons rencontré Jean-Claude, à Panama, il revenait de sa 3ème tentative de rallier les Galapagos. Totalement déprimé, il ne savait plus trop ou il en était. Problèmes mécaniques, météo défavorable, moral en berne, ce solitaire malgré lui pensait rentrer aux Antilles revendre son bateau. Le temps que nous fassions notre aller retour en Equateur, il avait essayé de partir 2 autres fois, 2 échecs supplémentaires ! Mais entre temps, il avait rencontré Reina, Colombienne qui travaille au Panama et sa vie a pris un nouveau détour. A 65 ans, il redevient amoureux comme un gamin. Du coup, en quelques semaines, il déserte son bateau, et transfert ses brosses à dents chez Reina. Rajeuni de 20 ans, Jean-Claude retrouve le sourire. Ces 2 gamins se sont mêmes offerts une lune de miel en France pour Noël… Alors, les retrouverons-nous en Polynésie, ou Jean-Claude va t’il s’acheter une petite maison à Panama ?...

Carmen et Alain

Alain a navigué 12 ans sur Dérobade, qu’il a construit près de Lille, sur les bords d’un canal. Longue ballade qui l’a porté vers la Polynésie et la Patagonie, qu’il a adoré. Compliqué dans sa tête, constamment à se poser des questions, il est du genre à rebrousser chemin vers Tahïti, à 900 milles de là, lorsqu’il était en vue des Gambiers « parce qu’il était fatigué » ! En chemin, il a rencontré Carmen, sacré bout de bonne femme Colombienne, qui partage désormais ses galères. Il l’a finalement rejointe en Colombie avec son bateau, retraversant le canal. Grosses bises à tous les deux.

 


Ali, Gertie et Petruva

Partis d’Allemagne en 1972 pour rejoindre l’Inde, il n’arrive qu’en 1992 au Canal de Suez, en pleine guerre du Golfe. Un poil rebutés, ils décident de rejoindre l’Inde par le Pacifique. 10 ans après, ils sont encore au Panama, ou ils ont passés 6 ans. Véritables phénomènes, cette famille déborde d’énergie. Gertie court un matin sur 2 ses 10km, les autres matins, c’est Yoga sur le pont du bateau. Elle a accouché de 2 de ses 3 enfants à bord. A la question « pas trop dur ? », elle répond que non, pour le deuxième, le grand frère de 9 ans était là pour aider! Elle n’a jamais vu le visage d’Ali sans barbe, barbe qui lui a d’ailleurs valu un rôle dans « La vie de Brian », des Monthy Pyton.. Une vraie famille comme on les aime, éxubérante et bien à part, c’est un bonheur de les connaître.

Klass et Helke

Nous les avons sortis de leur magnifique bateau (dont ils ont fait les plans) à Colon, pour nous aider à traverser le canal. Hollandais en route pour l’Australie, ils y émigrent pour créer un chantier naval. Très fêtards, bien que Klass soit au lit à 9 heures, nous espérons les revoir là-bas. En tout cas, grâce à leur présence, cette traversée du canal est devenue un véritable épisode de « la croisière s’amuse ».


Benjamin

Benjamin est charpentier de marine/surfeur/véliplanchiste. Il a donc tout naturellement construit un petit voilier en acier, qu’il a bourré de planches et de voiles, pour faire le tour du monde des bons spots de glisse. Nous l’avons rencontré à Colon, sur Toten, sont petit bateau jaune. Alors que nous avions sorti le bateau de l’eau, il est venu nous donner un coup de main de pro pour réparer un bout de liston qui avait éclaté au Mexique. La vie est tranquille pour lui, jamais de souci. Embété par son hélice qui lui semblait trop petite, on a fait le tour de Panama City à la recherche d’une solution. Nous devions partir de Panama avant lui, nous en partirons 6 mois après, en espérant le retrouver vers Tahïti, ou il devait se joindre à un chantier de construction d’un hôtel.

Pierre

Pierre et Dominique ont bouclé leur tour du monde en 2 ans, au départ de la Nouvelle Calédonie. Amoureux de leur île, ils voulaient tout de même naviguer plus longtemps, mais il leur a fallu rentrer plus tôt que prévu. Rencontrés à Colon, Pierre à été d’excellents conseil pour de nombreux détails de réparations sur le bateau. C’est son boulot en Nouvelle-Calédonie. Gageons que nous arriverons chez eux avec quelques soucis à leur soumettre.

 

Maximo est Italien. Capitaine de son petit bateau rouge, nous l’avons rencontré en pleine Océan, en allant assister Casilla, un bateau qui avait cassé son safran. Max s’est aussi dérouté pour aller l’aider. En pleine nuit, dans les vagues, il est venu chercher Matthieu sur Hildi, en fonçant dans les vagues, comme un Italien dans les ruelles de Naples. Bien que constructeur de bateaux, le safran qu’il avait imaginé n’a pas tenu plus d’une heure ! Bravo la conception italienne ! Arrivés en Martinique, nous avons souvent revus ce type très attachant, et qui nous a mis en contact avec l’association « Voiles sans Frontières », pour qui nous allons convoyer des médicaments à Haïti.

Ubaldo est le second des 3 capitaines qui se sont déroutés vers Casilla. Vénézuélien, entre lui et Maximo, les conversations radio ne manquaient pas d’accents. Lors de notre premier échange radio, ils nous racontait comment « Zé vou oune baleine, zé té zoure, incrédible, qui a nazé pendant oune heure autour dou bateau, zé té zoure, zé zamais vou ça ! ». Ubaldo est skipper professionnel en Martinique, et écume les Antilles toute l’année, vivant dans son bateau mouillé au Marin. Toujours prêt à rire, on a passé de bonnes soirées avec lui.

Raymond et Ghislaine sont les parents de Nathalie, une amie à nous. Ils nous avaient reçus il y a 6 ans en Martinique, ou ils ont pris une retraite bien méritée après de trop longues années dans le froid parisien. Ils nous ont, encore une fois cette année, reçus comme leurs enfants. Rois de l’accueil, Présidents de l’association familiale de St Pierre, éleveurs de moutons au fond du jardin (dont 7 se sont fait tuer par un chien le 31 décembre !), cuisiniers hors pairs, et grands guillotineurs de noix de coco. Ils nous ont permis de partager de vrais moments authentiquement martiniquais et familiaux. Merci encore pour tout !

Ronny et Shalan ont une maman Martiniquaise, et un papa Indien. Ce sont deux faux jumeaux bourrés d’énergie, qui servent au restaurant de leurs parents. Ils n’avaient jamais mis les pieds sur un voilier, et sont venus en ballade avec nous. Puis ils se sont épuisés à jouer des heures en nageant autour du bateau au mouillage. Deux chouettes petites boules d’énergie

Toute la famille de Nathalie au grand complet. Pour une fois que tous ces enfants (Evelyne, Nathalie, Romuald) et petits enfants (Mathis, Swan, Josua, enzo, et James, encore dans le ventre de Nathalie) sont réunis, Ghislaine à le sourire. Tous sont venus naviguer sur le bateau, et tous en sont ressortis ravis, pour notre plus grand plaisir.

Matthew est un Indien Caraïbes rencontré en Dominique. Il partait pécher, et à voulu s’arrêter discuter avec nous. Amusé de porter le même nom que Matthieu, il nous a taillé un petit singe dans une noix de coco. Il veut absolument que nous lui ramenions une française blanche pour ses vieux jours. A bientôt Matthew, et merci !

Lion est un authentique Rasta. La première vision que nous avons eu de lui, fut celle d’un immense Black tout nu dans la rivière, en train de marcher en se penchant sous chaque rocher. Petits blancs romantiques, nous nous sommes dits « Regarde, un authentique Indien qui doit chasser le poisson avec son bâton, incroyable, un vrai Homme des Bois ! » . Mais non, Lion (c’est son nom Rasta) avait juste perdu sa machette dans la rivière la nuit précédente, en revenant d’avoir cueilli de la Gandja dans la montagne. Et il a retrouvé sa machette devant nous. Il s’est mis à pousser des hurlements que nous ne savions pas être de joie, en se ruant sur nous, brandissant sa machette. On a eu peur un instant pour notre vie. Mais non, il était juste ravi. Il nous a emmené chez lui (un cabanon très rustique) ou il vit avec ses « frères », se nourrissant de baies, de fruits cueillis ici et là, d’un peu de Gandja, et de beaucoup de simplicité. Une super rencontre bien dépaysante.

Antonio et Marco, deux espagnols rencontrés au mouillage à Fogo. Fan du fameux alpiniste Gulich, c’est le nom de leur bateau. Ils se sont jurés d’escalader les plus haut sommets des pays qu’ils visitent. Nous avons fait l’ascension du volcan avec eux. Ils sont partis pour 1 an sur leur petit bateau rouge. Un bon vieux look de routard, la soute pleine de haschich, leurs cheveux rendaient les capverdiens perplexes. Nous nous sommes suivis et balladés sur Brava, d’ou ils sont partis un peu avant nous vers la Barbade. Peut être nos routes se croiseront elles à Cuba.

Peter est Tchèque, il a 60 ans, et fait le tour du monde sur un bateau de 6m50 ! Un type très sympa, dans la lune, décalé, qui va ou le vent et les rencontres le mènent. Son bateau s’appelle « one&all », one, c’est lui, all, c’est tous ceux qu’il rencontre. On ne pensait pas qu’il vaincrait le volcan, mais il a tenu le coup jusqu’au sommet. Le lendemain, après une grosse cuite au vin local, une chute nocturne dans un buisson épineux, il ne faisait pas le fier, et nous a un peu laissé descendre sans lui. Nous nous sommes suivis jusqu’à Brava, d’ou il partait vers la Barbade… ou la Martinique, ou… il ne savait pas encore très bien

Kevin et Djeme, 2 jeunes de Furna, qui nous ont pris d’amitié. Ils nous ont emmené dans leur bon coin pour pécher, et la chasse au harpon fut miraculeuse. Les jeunes du coin n’ont pas grand chose à faire, et son ravis de faire connaissance si vous allez vers eux. Ils nous ont emmenés à Villa Nova cintra, la « capitale » de l’île, et aidé pour faire le plein d’eau (plus de 400 litres !). Ils ne voulaient plus qu’on partent. Toutes les soirées furent passés avec eux, très sympathiques.

Luis, le pècheur, et Judite, sa femme. On ne peut pas imaginer plus accueillants. A peine avions nous posé le pied à terre à Faja d’Agua, qu’il nous invitait chez lui. Il voulait nous rendre l’invitation que nous avions donné à sa fille qui se baignait autour du bateau, de venir grignoter à bord. Du coup, il s’est royalement occupé de nous, nous recevant le premier soir, nous présentant les gens du village, qui du coup, nous invitaient aussi… Luis venait de se faire arracher 5 dents, et était triste de ne pouvoir boire avec nous. Le pauvre crachait le sang, et les médicaments que nous avions sur le bateau lui furent d’un grand secours. Il a organisé un repas de fête la veille de notre départ, avec les « notables » du village. Judite nous a offert 6 œufs fraîchement pondus avant le départ, et Luis nous a confectionné une ligne de pêche de professionnel, qui devait pouvoir ramener n’importe quoi. Conclusion, le premier gros poisson qu’elle a accroché l’a emportée !! En tout cas Luis, merci de ton accueil.


A Faja d’Agua, d’autres rencontres dont nous n’avons malheureusement pas de photos :
- Brigitte, une française marié à José, Cap verdien, qui s’est installée au Cap Vert depuis 13 ans, et à Faja depuis 3 ans, en souhaitant y créer une pension. Ils ont racheté la plus belle maison du village, encore en travaux, et la terminent pour en faire une pension très belle, dans un lieu paradisiaque. Brigitte est ravie de recevoir les navigateurs de passage, car elle se sent souvent seule. Son accueil fut très sympathique, et elle nous passa la bonne recette du Noix de coco/caramel, tout en nous préparant, pour notre traversée, un panel d’herbes aromatiques de son jardin… si vous passez par là, sa pension et sa cuisine vous feront certainement du bien.
- Boboy, et ce qu’on appelle à Brava, un immigrant. Brava étant une escale des baleiniers américains, il est parti avec ses parents il y a une cinquantaine d’années, s’installer aux Etats unis. Ils sont très nombreux dans son cas, et reviennent régulièrement sur l’île, profiter des magnifiques maisons qu’ils y font construire. Ici, se sont des rois, qui reviennent toujours les mains pleines, et font vivre leur famille à distance. Boboy nous a invité pour un pantagruélique petit déjeuner chez lui, très fier de sa maison. Il ne voulait pas que l’on parte sans avoir goûter son « backyard’s grog » alcool qu’il fabrique en distillant sa canne à sucre
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Ernesto (Tito) tient une pension à Cha da Caldera, le village qui se trouve dans l’ancien cratère du volcan de Fogo (ancien cratère ou se trouve désormais le nouveau cratère, 1200m plus haut). Nous avons débarqué là tard, avec nos 2 espagnols et Peter, noirs de la poussière du volcan, surexcités, et l’accueil fut extraordinaire. Il pousse dans ce cratère un vin unique au monde, dont Tito nous a gracieusement poussé à écluser 4 bouteilles le soir même, pour nous en offrir encore d’autres le lendemain ! sa fille Carmen, qui parle bien français, nous permettait d’échanger facilement avec toute la famille. Tito était tout sourire, semblant abasourdi de ces énergumènes qui venait de lui tomber dessus. Carmen s’interrogeait sur les cheveux d’Antonio… Une adresse à retenir si vous passez par là (Casa Tito), on vous recevra la main sur le cœur.

Bienvenue mademoiselle Paloma ... et un coup de pied aux fesses aux parents, pour qu’ils emmènent rapidement leurs rejetons à bord d’Hildi, se faire des couleurs au soleil ;+)


Il y a des rencontres que l’on aimerait pouvoir faire, mais la distance est trop grande. Nous souhaitons donc la bienvenue à Rebecca et à Rose, 2 petites filles nées à un jour d’intervalle de deux couples de très bons amis à nous. Plein de bonheur à ces deux petites, qui seront bien plus grandes quand nous les verrons, et un coup de pied aux fesses aux parents, pour qu’ils emmènent rapidement leurs rejetons à bord d’Hildi, se faire des couleurs au soleil …

 

84 : Maryvonne et Bernard Blandin. Leur histoire est assez tristounette. Partis pour un tour du monde, il sont bloqués à Lisbonne pour une sombre histoire de factures abusives. Pour en savoir plus sur leurs soucis, cliquez ici.
En cas de conseil ou de bons contacts, n’hésitez pas à leur écrire [attention, que du texte, pas de photos dans ce mail].

Mise à jour 10 octobre : Le bateau a été saisi avec possibilité d'être
libéré sous caution. cette caution ayant été versée, le bateau devrait
prochaînement pouvoir reprendre la mer.


Joào est pécheur d’anguilles sur le douro, le fleuve qui baigne Porto. On lui avait juste demandé s’il pouvait nous faire traverser le fleuve, ils nous a emmenné en ballade sur celui ci pendant 1h. Tout cela, juste pour le plaisir de faire plaisir. Ils sont comme ça les Portugais !


"La première fois que nous sommes allé à la crêperie "La Misaine" à St Marine, cet hiver, les propriétaires avaient changé. Seule la solide crêpière Anne-Marie (à gauche de la photo) était restée fidèle au poste, et nous a passé un gros savon pour notre retard de 40 minutes. Les patrons, Jo et Eric, sont venus s'excuser, et il n'en fallu pas moins (enfin 4 ou 5 autres repas chez eux quand même !) pour s'en faire des amis. N'oubliez pas qu'on vous attends aux Antilles !
Enfin si vous passez par St MArine, surtout, allez leur dire bonjour pour nous, et surtout, dégustez une petite crêpe, elles sont délicieuses."

Merci "Merci toto, notre webmestre dévoué, Merci Gilles pour ton sponsoring discret, Merci Diane, pour nos peaux resplendissantes, Ksenija pour ta grande aide, Mamans, pour vos conserves, Papas pour vos équipements, les sœurs pour les secours, Docteur Metayer, et Pharmacien Gilles Burbot, pour prendre soin de notre santé, les Padzamis, pour votre si chouette présence, Guy, pour tes solides soudures et ton inox qui rouille."

Michel : Michel Rezé, marin bourru au grand cœur, a confirmé notre goût des vieux bateaux, en navigant 15 jours en sa compagnie sur le « Vieux Crabe », thonier en bois d’une autre époque.

le chantiers

Michel : Patron du chantier naval du Corniguel à Quimper, il ne vous fera pas beaucoup de sourires, ne sera jamais d’accord avec vous et critiquera tous vos choix, mais son chantier fut un parfait hôpital pour notre voilier à la recherche d’une patiente infirmière. Merci de ton de aide !
Philippe : Dit papi la pinoche, quand il n’était pas en train de fixer nos ferrures de safran, il se tailladait la cheville à coup de meuleuse… pour passer le temps !

Marc : Un jour ses cheveux longs disparaîtront dans une machine outil, mais cela ne lui enlèvera jamais son coup de rabot magique !

Erwann et Maxime :
La plupart de temps, sur les bourses aux équipiers, vous tombez sur des vieux navigateurs raleurs, des alcooliques gîtards, des endormis du quart, enfin que des catastrophes !
Je dois donc m’estimer heureux d’être tombé sur ces deux guignols pour m’aider à remonter le bateau de Lisbonne à Brest. Cela dit, entre un qui choisit le moment de l’envoi de la trinquette, par force 8, des creux de 15 mètres pour déchirer l’entre jambe de son pantalon et appelle sa mère pour réparer et l’autre qui par fierté, préfère casser la bôme d’artimon plutôt que de prendre un ris, ces deux là sont-ils vraiment une chance ?

Les rencontres, c’est aussi des livres. Il y en a tant qui construisent un rêve qu’il est impossible de tous les citer. Cependant, les deux qui furent fondateurs pour nous : La longue route de Moitessier et la Vlimeuse.