Nouvelle
du 29/12/03 Voici
Noel passé, et bien passé avec
la famille antillaise d'une amie de Paris. Nous avons chanté avec
eux des cantiques religieux en créole, en dansant au son
des percussions sur canne à sucre,
très sympa. C'est une famille adorable, qui nous avait déjà accueillie
il y a 6 ans.
Nous allons demain nous rapprocher d'eux en bateau pour leur faire quelques
promenades.
Le Port du Marin est très sympa, et nous avons bien copiné avec
l'équipage du bateau que nous avions assisté, ainsi que les autres "sauveteurs".
Nous avons également vu débarquer Peter le Tchèque (voir
rencontres), arrivé après 1 mois de mer, avec les c^^otes cassé depuis
le Cap Vert !
26
décembre Bonjour à tous,
joyeux Noël.
Nous sommes arrivés comme prévu dans la nuit du 23 au 24. Quel
bonheur de passer un bout de nuit avec le bateau parfaitement immobile ! Nous
avons passé Noël chez des amis Martiniquais qui nous avaient reçu
il y a 5 ans. Ici, le boudin remplace avbantageusement le foie gras, quel délice
!
On fait une cure de sommeil, en se forçant à se lever le matin.
Le contre coup de l'arrivée est dur à avaler.
Il y aura peut-être moins de nouvelles ces prochains jours, on a un peu
de travail.
Mardi
23 Décembre 2003 " Nous
sommes à 73 miles des côtes martiniquaises, que
nous devrions atteindre cette nuit si les vents restent stables.
Actuellement, nous
naviguons sous la pluie car de petits grains se succédent et nous approtent
un peu de vent... La dernière nuit a été très calme.
Nous devrions donc passés Noël à terre... Youpi ! "
22
Décembre Au
cours de la journée d'hier,
nous avons été en relation
radio avec un Italien qui se déroutait vers un bateau français
qui avait cassé son safran. Nous nous sommes retrouvés à 3
bateaux pour l'aider, et avons été sur le bateau français
avec tout notre outillage. Après 4 heure de travail, nous avons fabriqué un
gouvernail de secours. L'équipage français, qui dérivait
depuis le matin, totalement sous le choc, était finalement ravi de reprendre
espoir. Malheureusement, celui ci a cassé cet nuit. Le bateau français
n'ayant aucun moyen de communication longue portée, nous sommes en train
de faire l'intérmédiaire pour organiser les secours... Vive la
solidarité des gens de la mer.
Nous sommes à 190 miles du port.GPS : 14.30N / 57.40W
21
Décembre Encore
une catastrophe ! Hier soir, la drisse de spi (qui tient le spi
en tête de mât) à cassé, sans doute
en frottant contre quelquechose... Le spi s'est donc retrouvé à l'eau
en un clin d'oeil, puis sous le bateau, coincé dans l'hélice...
le pied. On n'a pu re remonter qu'en le déchirant, ce
qu'il avait commencé d'ailleurs tout seul en tombant.
Enfin, on utilise donc une autre combinaison de voiles, le génois et la
grand voile en ciseaux.
Impossible de réparer le spi à bord. Tant pis, on trouvera un voilier
en Martinique. Rien de grave, on a juste perdu un peyu de vitesse.
Arrivée prévue au port le 23, dans 300 miles...
GPS : 14.40N 55.34W
20
Décembre Rien
de neuf sous les tropiques : un petit grain cette nuit qui nous
a obligé à rentrer
le spi, que nous venons de relancer ce matin. Le bateau va très vite
(7 noeud), et la Martinique se rapproche.
Hier soir, nous avons rattrapé un catamaran skippé par un venezuélien
très rigolard, avec un accent incroyable. On discute un peu à la
VHF, c'est chouette de parler. On le retrouvera en Martinique.
Nous sommes à 450 milles du port.
GPS : 14.55 53.06
Vendredi
19 décembre 2003 Hier
matin, de gros nuages menaçant ont éclaté un
peu partout autour de nous, une bonne grosse pluie de 2 heures
a nettoyé le bateau ! Puis le reste de la journée
fut plutôt calme, ce qui nous a poussé a mettre
le spi en fin d'après midi... Mais pas de chance, en le
mettant, nous l'avons encore déchiré... donc nouvelle
réparation au scotch cousu (car nous n'avons plus de toile
de spi de rechange !)... Et nous avons donc passé la nuit
sous spi.
Durant cette journée, nous nous sommes fait dépassés par
un bateau de 72 pieds (le double du nôtre), avec qui nous avons conversé sur
la VHF. Nous nous retrouverons au Marin en Martinique (eux avec quelques jours
d'avance sur nous)... Bien qu'ayant un très gros bateau, ils étaient
eux aussi en train de réparer leur tangon de spi qui venait de casser...
Plus que 583 miles avant l'arrivée !
Psition GPS : Nord : 14.57 Ouest : 50.51
Nouvelle
du 18/12/03 bonjour à tous.
Notre silence de ces derniers jours est du au fait que notre
fournisseur de mail nous
a interdit la connexion quelques jours, du fait
de notre trop grand temps de connexion. Le souci est que seln les conditions
météo, envoyer et recevoir nos mails peut durer de 3 à 30
minutes, et que nous n'avons droit qu'à 10 minutes par jour. Donc punis
!
Enfin, le bateau, lui, suit sa route. Le vent nous a un petit peu délaissé,
et le moyenne retombe... A l'instant ou nous écrivons, 3 gros orages s'avancent
vers l'arrière du bateau, ça v valser dans quelques minutes...
Mais nous nous sommes fait au rythme, plutôt agréable, de cette
traversée. Nous sommes maintenant au 2/3 de la distance, il nous reste
700 milles.
GPS : 15.02N / 48.48W
Nouvelle
du 17/12/03 La
Grand voile, jalouse de voir le spi s'être fait tripoter
par nos mains expertes de couturières, a décidé de
se déchirer aussi ! Oh, pas grand chose, mais suffisamment
pour devoir l'affaler précipitamment. Nous sommes en train
de faire une réparation de fortune, que nous consoliderons
en Martinique, avec un bon bout de bele toile.
En attendant, c'est l'avantage d'avoir 2 mâts, l'artimon à pris
le relais...
Nous sommes à 821 milles de l'arrivée.
GPS : 15.08N / 46.47W
Nouvelle
du 16/12/03 Le
vent s'est calmé durant la nuit, ce qui nous a permis
de dormir plus sereinement. En effet, à 20/25nd, les voiles
en ciseaux, et à 6 ou 7 nd de vitesse, l'allure n'est
pas très confortable... Cette nuit, au loin, s'est profilée
la menace d'un orage. L'horizon était parsemée
des lueurs des éclairs, mais il nous a gentiment évité.
Le vent est maintenant revenu. L'alizé est vraiment régulier en
direction et en force, et notre vitesse aussi.
Nous sommes à 939 milles de l'arrivée.
GPS : 15.16N / 44.45W
15/12/03 Bonjour à tous,
joyeux Lundi. De notre côté, le vent est enfin accouru,
et nous sommes portés depuis 3 jours par un vent de 20 nd,
pile vent arrière. Un excés de confiance nous a fait
garder le spi un peu trop longtemps, et le raguage (le frottement
entre une corde et autre chose) à eu raison de notre écoute
de spi, qui s'est rompue, entraînant également une
déchirure du spi ! La journée d'hier a été intégralement
consacrée à la réparation du spi. Après
de nombreux mètres de fil, le voilà comme neuf. Le
vent venant de baisser, nous ne devrions pas tarder à pouvoir
le relancer.
Alors qu nous n'avions jusque là croisés que 3 bateaux, c'est 4
voiliers que nous avons vu avant hier, qui semblait naviguer ensemble vers la
Barbade.
Nous sommes à 1079 milles de l'arrivée, la moitié du chemin.
Position GPS : 15.13 Nord et 42.23 Ouest
Vendredi
12 décembre Les
jours se suivent, et se ressemblent... Il y a très peu
de vent, on se traîne à 4
noeuds. Nous envisageons de plus en plus probable de passer Noël
en mer. Les cadeaux et bonnes nouritures que nous ont donnés
nos amis serviront à notre petite fête... Enfin,
le vent va peut être se décider à se réveiller.
De notre côté, on dévore les livres, et notre
régime de banaes qui a bien murit. Plus que 1560 milles
avant l'arrivée
Nouvelles
du 10/12/03 Nous
sommes toujours sous spi, a bonne allure. Nous avons d'ailleurs
passé la
nuit sous spi.
Hier, la pêche a été fructueuse : 5 dorades coryphènes
et 1 autre gros poisson dont ne connait pas le nom. C'était drôle
de les voir se ruer sur la ligne les unes après les autres, on a compris
la tactique, dès qu'on en prend une, il faut la laisser trainer dans
l'eau et les autres accourent !
Au début de la pêche, la canne s'est pliée, nous avions
un gros poisson au bout, lorsque nous avons regardé, des ailerons de
requins sont apparus, ils ont mangé notre prise ! Depuis, Matthieu n'a
plus envie de se baigner en pleine mer...
Plus que 1693 miles avant l'arrivée !
Si on te donne nos coordonnées GPS chaque jour, pourrais-tu faire apparaitre
un point clignotant sur la carte du site, indiquant notre position ? Ce jour
: Nord : 14.55, Ouest : 31.45
Mardi
9 décembre La
journée d'hier fut venteuse à point, nous avons
filé à 6 noeuds en moyenne sous spi et voile d'étai
: temps agréable et allure confortable qui nous ont permis
de passer du temps à pêcher... Mais la chance n'était
pas avec nous, à deux reprises, 2 monstrueux poissons
ont mordu, la canne à pêche s'est dangereusement
pliée et puis les poissons ont cassé la ligne et
emporté nos leurres... Vue l'épaisseur de la ligne
qu'ils ont rompue, ils devaient être énormes...
Grosse déception ! Mais ce n'était que le début
des ennuis ! En fin d'après midi, un gros nuage bien gris
nous est tombé dessus, il a fallu rentrer toutes les voiles à 100 à l'heure
! Puis la nuit tombée, un gros orage avec des éclairs
et des rafales de vent à 43 noeuds nous ont fait une petite
frayeur... Mais le bateau s'est très bien comporté et
rien n'est cassé. La nuit a été plutôt
calme. Et ce matin, nous repartons avec notre voilure de petit
temps : spi et voile d'étai.
Lundi
8 décembre Un
frémissement contre la coque, un soudain silence des voiles
qui claquent depuis des heures, le bateau s'ébroue lentement...
oui, du vent. Cette nuit, à 3 heures du matin, après
nous avoir boudé près de 20 heures, le vent est
revenu. En 20 heures, nous n'avons avancé que d'à peu
près 5 km, et encore, plein Nord, seulement poussés
par les courants.
A l'heure qu'il est, tout est rentré dans l'ordre, le spi est sorti, la
voile d'étai tanguonné sur la bôme de misaine (pour les connaisseurs),
les voiles rouges, noires, bleues, jaunes sont de sortie, nous portons haut nos
couleurs. Nous avons pris le petit déjenuner en se trémoussant
aux sons de nos disques capverdiens, qui ont du attirer... une famille de baleines,
qui ont longé d'un peu près le bateau, impressionnant spectacle.
Plus que 1923 milles avant l'arrivée.
Dimanche
7 décembre 03, 12h Cette
nuit est survenu un curieux phénomène : de l'eau
douce, sous forme de fines goutelettes, s'est mise à tomber
du ciel!! Et pourtant, cela nous rappelle quelquechose... Ah
mais oui, il a plu, voilà, c'est ça, il a plu !
Le vent aussi est tombé, à moins de 5 noeuds, et on se traîne
un peu. La chaleur est écrasante, vous ne vous rendez pas compte de la
chance que vous avez de pouvoir aller regarder les vitrines de noël sous
la neige, une écharpe autour du cou.
Plus que 1990 milles avant l'arrivée.
Samedi
6 décembre 03, 12h Nous
voilà partis. Quitter
Faja d'Agua ne fut pas facile, nous y avons
rencontrés des gens extrêmement accueillants et généreux,
qui nous avaient adoptés, on n'a pas dîner une seule fois sur le
bateau...
Mais voilà, il faut partir, la traversée sera longue, et nous préfèrerions
passer Noël à terre.
Les dauphins, fidèles à leur habitude, sont venus nous souhaiter
bonne route, en un gigantesque banc de plusieurs dizaines d'individus. On a vite
remonté la ligne de pêche pour éviter d'en accrocher un.
Une ligne de pêche offerte par Luis, un pécheur local, qui nous
a garanti qu'avec ça, on pouvait remonter n'importe quoi...
Le vent est calme, la mer aussi, nous avançons à 5 petits noeuds,
plus que 2091 milles avant l'arrivée...
3
décembre 2003 De
longs jours sans nouvelle, mais nous ne sommes pas au fond des mers.
Pas de
cybercafés sur ces iles perdues, et le mail du bateau ne recevait pas
au mouillage.
Le séjour à Fogo a été extraordinaire. Impossible
de tout décrire ici, cela viendra plus tard, mais au programme, l'ascension
d'un volcan actif de 2800m, et de supers rencontres.
Puis nous sommes allÈs sur l'Óle de Brava, ou là aussi,
les rencontres avec les Óliens furent très chaleureuses. Une pêche
miraculeuse au harpon de 20 poissons et une langouste (péchés à 3)
et dévorés avec nos amis espagnols, tchèque, et bien sur
capverdiens.
Enfin, nous relaterons cette escale plus longuement en Martinique.
A l'heure actuelle, nous naviguons autour de Brava, pour venir mouiller sur son
côté Ouest. Ainsi, demain, si tout va bien, nous mettons le cap
sur la Martinique.
26
Novembre Nous
avons quitte Mindelo à 12h aujourd'hui. Le plein de gazoil
s'est bien passé, mais hier, impossible de faire de l'eau.
Ce matin, rebelotte, il n'y a plus d'eau. L'île est alimentée
en eau potable par une usine de dessalinisation. Et comme elle
manque un peu d'electricté, l'île manque un peu d'eau!
Tant pis, nous partons a sec d'eau, et le dessalinisateur tourne
a plein régie
depuis notre départ.
Il y a 24 noeuds de vent, nous sommes, pour une fois, au près, à 7
noeuds de vitesse, et un angle de gite de 20°
Arrivee prévue demain fin de matinée à Fofo.
25
novembre 2003 Nous
revenons de 3 jours de randonnee sur l'ile de Santo Antao. 3
jours extraordinaires, comme vous pouvez
le voir sur la page escale [Quand Soiz'&Mat' m'auront envoyé tous
les fichiers (le vebmaster)].
Aujourd'hui, nous faisons le plein d'eau et de gazoil, puis cap demain sur l'ile
de Fogo, distante de 130 milles.
Jeudi
19 novembre Nous
voici au Cap Vert. Arrives cette nuit, sous spi, a 5h du matin,
on a enfin pu se reposer, pour decouvrir
le paysage a notre reveil, et la chaleur...
On fait doucement connaissance avec la ville. Le bateau est mouille face a Mindelo,
ville ou habite Cesaria Evora
18 novembre 03, 15h Nous
sommes à 55 milles de Mindelo, ville
principale de la petite île de Sao Vincente, au Cap Vert. Nous
pensions y arriver aujourd'hui, mais le vent s'est bien calmé,
et malgré notre
spi, nous n'avancons qu'à 3 noeuds. On en profite pour se
reposer un peu, les mouvements du bateau étant devenus supportables,
et pour déblayer les dizaines de poissons volants que l'on
découvre sur le pont chaque matin. Nous n'avons pas encore
osé les manger, car ils sont tout durs et désséchés
quand on les découvre le matin, pas très appétissants.
Et pourtant, il paraît que la chair de ces petites bêtes,
qui peuvent voler plus de 100m à 70km/h, est délicieuse.
Pour l'instant, nous nous délectons de la vision de leur
vols, en bande ou en solitaire, autour du bateau...
Dimanche 16 novembre, 15h Nous
sommes à 48h de l'arrivée,
la météo
est stable. Nous sommes vent arrière, et la houle roule énormément
le bateau, de quoi devenir fous !
Hier, nous avons rencontré nos premiers poissons volants.
Ou plutôt, c'est eux qui sont venu atterrir sur notre pont
pendant la nuit, ratant leur piste d'atterrisage aquatique prévue.
On les retrouve donc, tout desséchés, le lendemain.
Bon, ceux là font à peine 5 cm, on a dû tomber
sur une colonie de vacances, mais nous ne désespérons
pas de voir suivre les parents, qui tomberaient alors directement
dans nos assiettes !
Au programme également, le plancton phosphorescent, qui, remué par
le sillage du bateau, explose en gros champignons lumineux. De nuit,
c'est très impressionnant.
Les ciels nocturnes sont magnifiques, c'est curieux, il semble
y avoir au moins 50 fois plus d'étoiles qu'au dessus de
Paris...
14
Novembre 11h
du matin, la mer, assez agitée cette nuit, s'est
un peu calmée, et le bateau roule tranquillement et régulièrement,
d'une vague à l'autre. Depuis 2 nuits, nous avons adopté un
nouveau système de quart : Nous dormons ensemble dans la cabine
avant, et toutes les demies heures, l'un les 3 premières heures,
puis l'autre les 3 suivantes, va jeter un coup d'oeil à l'extèrieur,
voir ce qui se pointe à l'horizon. Cependant, c'est pendant
la journée que l'attention se relache, et hier soir, nous avons été surpris
de voir un gros cargo à moins de 500m. Nous n'avions rien vu
venir !!
Après cette alarmante rencontre, c'est une quinzaine de dauphins qui est
venu nous souhaiter bonne nuit, en jouant plus d'une heure devant l'étrave
du bateau...
Nous sommes à 547 milles de l'arrivée.
12
novembre 2003 Comme
tous les départs, celui-ci
a pris plus de temps que prévu. Le temps de faire le plein
d'eau, de gazoil, d'essence, tout ranger, dire aurevoir à nos
amis du mouillage... 'est hier soir à 20h que nous avons
quitté Las Palmas.
La nuit a été très venteuse, et nous avons bien
avancé. Aujourd'hui, belle journée ensoleillée,
et alizés établis, le bateau file tranquillement à 6
noeuds.
Déja 104 milles de fait, plus que 749 !!!
11 novembre 2003 Ca
y est, c'est aujourd'hui, nous quittons Gran Canaria pour pointer
notre étrave vers l'archipel du Cap Vert, l'île de
Santo Antao. Ce sera sans doute notre première étape
vraiment dépaysante. Ici, la vie est dure, 28°C la journée,
24°C la nuit, on a un peu de mal... Sur le bateau, tout est
réparé, rangé, installé, coincé,
prêt à prendre la mer.
La traversée est de 900 milles nautiques, soit près
de 1500km, plein Sud. On va sans doute voir le temps changer. Cela
devrait durer entre 6 et 9 jours. La météo est très
bonne... Enfin pas trop de soucis.
Il ne nous reste plus qu'à acheter fruits, légumes,
et gazoil, et c'est parti !
7 novembre Les
messages s'espacent, mais rien de grave. Nous en sommes toujours
au même
point, au même port, mêmes activités.
Les choses se règlent petit à petit. Le radar fonctionne,
l'anémomètre est remplacé, la vitre du four
chauffe bien, et surtout, oh, miracle de l'alliance de la technologie
et de la nature, il nous suffit désormais de presser un
petit bouton pour faire jaillir un flot d'eau douce, produit de
l'eau de mer, fort peu rare, autour du bateau. C'est un bonheur,
on va pouvoir se doucher plus souvent, faire la vaisselle à l'eau
douce, boire même... Il a fallu 18m de tuyaux pour venir à bout
de l'installation, mais ça marche impeccable.
Il y a deux jours, nous avons été invité pour
une party à l'anglaise sur un catamaran voisin, et ils remettent ça
demain soir. Ici à Las Palmas, vient de débuter un
festival de concerts gratuits en plein air, malheureusement, commencent
en même temps les pluies diluviennes... donc nous allons
sans doute restreindre notre planning.
Dimanche
2 novembre On
ne vous a pas oublié, mais nos journées
de travail n'ont rien à envier aux vôtres, alors
on ne s'étend
pas. Toujours à Gran Canaria, toujours dans le bricolage,
mais ça avance. Le moteur est réparé. Après
m'être battu avec ses tuyauteries, nous avons réussi à en
sortir un drôle d'amas de saloperie noires et gluante, qui
bouchaient l'arrivée de gazoil. Avant de le réparer,
nous nous sommes fait une belle frayeur quand le moteur a calé en
plein milieu du port, au retour de notre ravitaillement en eau.
Maintenant, ces soucis sont de l'histoire ancienne.
Notre pompe à eau, qui faisait un bruit de Boeing, a été remplacée.
Au passage, nous avons retrouvé un truc qui bouchait une canalisation
d'eau (le bruit devait venir de là, mais trop tard, la nouvelle
pompe était en place). Le frigo, oh miracle, semble s'être
décidé à conserver une température hivernale,
ce qui nous fait bien plaisir. Oh (bis) miracle, nous avons trouvé una
cristaleria qui avait du verre résistant à la chaleur
: notre porte du four est donc réparé, et à l'heure
ou nous écrivons, un gâteau au chocolat y prend le
chaud.
D'après les services techniques, notre radar fonctionne. Le
souci doit venir du câble entre la table à cartes et
la tête de mat. Il va donc falloir tester le câble brin
par brin (19 brins quand même) pour déceler le souci,
tout ça suspendu au mat, ça va être de la rigolade.
Le dessalinisateur est arrivé hier, il nous reste à l'installer.
Ca va être bien compliqué, mais à la clé,
la possibilité de fabriquer notre propre eau potable : le
bonheur !
Voilà pour les petites nouvelles. La météo ici
est bien clémente, 24 °C, un peu de nuages, un peu de
pluie, enfin c'est loin d'être le cauchemar. Nous partirons
sur le Cap Vert au plus vite, quand tous ces petits bricolages seront
terminés.
Bises
Mardi
28 octobre 2003 Il
devrait y avoir une loi sur un bateau, disant "Quand tout
marche bien,
c'est que quelquechose va casser". Cette loi se vérifie dans 100%
des cas. Nous sommes toujours en escale technique à Gran Canaria, dans
le plus gros port de commerce de l'archipel. C'est plein de gros bateaux partout,
la ville est grande, bruyante est moche, mais bon, c'est l'endroit idéal
pour réparer le radar (Eh oui, en panne aussi celui là !), l'anÈmomËtre,
la pompe à eau douce...). Nous Èspérons pouvoir partir dans
2 jours. Enfin le soleil est pleinement là, et la, c'est une bonne nouvelle.
27 octobre 2003 Nous
sommes arrivée au grand port de Las
Palmas de Gran Canaria dans la nuit de samedi à dimanche et
non sans mal... Nous avons eu quelques soucis avec le moteur qui
nous a laché à 2
reprises... Nous pensions bien devoir arriver à la voile au
mouillage mais super cap'tain Mat nous a trouvé un moyen pour
le faire fonctionner juste à l'arrivée. Il reste maintenant à le
réparer sérieusement... Mais nous sommes optimistes,
il semblerait qu'il y ait de l'air dans le circuit de gasoil !
Nous allons profiter de cette escale dans ce grand port pour régler
quelques problemes techniques avant la grande traversée car
le Cap Vert est beaucoup moins bien pourvu d'équipement.
24
octobre 03, 20h30 Nous
voici en pleine traversée
Madère - Gran Canarias. Nous sommes à mi
chemin, au niveau des îles Selvagens, petit cailou que vous ne trouverez
sans doute sur aucune carte.
Hier, première pêche, une belle bonite à dos rayée,
qui fut
mangée à peu près 10 minutes après avoir été péchée.
Inutile de vous décrire le cirque pour la vider, la préparer, la
faire cuire, le bateau trimballé dans tous les sens par une forte houle.
Nous filons à 7 noeuds, arrivée prévue dans 24h. Ce soir,
pour se reposer, une boîte de saucisses lentilles
22
octobre 2003 Tatataaaaaa,
3°C dans le frigo… éh éh éh,
qui
c’est qui va se boire des ti punch bien frais sous le soleil… éh éh éh…
Bon, en attendant, c’est sous une pluie diluvienne qui ne lâche pas
l’île depuis 2 jours que nous buvons du Puncha, délicieux
cockatil local : 1 dose de jus de citron, 1 dose de miel liquide, on touille
bien, et on ajoute 3 doses de Caninha, sorte de rhum local. Ca réchauffe
un peu, parce que là, on ne peut quasiment pas sortir du bateau. Il faudra
bien pourtant, car ce soir, on fait un resto avec 4 autres bateaux…
Dimanche 19 octobre 2003 Nouvelles
journées Maderoises. Après
avoir raccourci notre randonnée, nous sommes repartis hier
et aujourd'hui à la
découverte des sentiers de l'île. La plupart de ces
sentiers suivent des canaux, qui sillonnent l'île pour irriguer.
Ces petits canaux de 1m de large environ passent partout : dans les
vallées, à flanc de falaise, dans des tunnels, enfin
partout. L'enorme avantage étant qu'ils sont parfaitement
horizontaux. Ce qui réduit pas mal l'effort à fournir.
Cela permet de traverser des paysages incroyables, sans trop se fatiguer.
Aujourd'hui, on s'est retrouvés bloqués sous la pluie,
et sommes revenus au bateau trempés jusqu'aux os. La douche
chaude du port a fait du bien.
17 octobre 2003 Ca
a beau ressembler aux tropiques, c'est quand même humide
par ici. Partis mercredi pour 4 jours de randonnée, nous avons
marché toute une journée entre 1000 et 1800 dans le
brouillard, avec quelques percées nous laissant entrevoir
de magnifiques paysages. Après une nuit fraîche et humide à 1800m,
nous sommes repartis ce matin, pour, enfin, de la descente. Descente
sur des pierres trop humides et glissantes qui fut fatale aux fesses
de Soizic, après une jolie chute. Génée par
son coccis endolori, c'est en bus que nous avons rejoint Funchal.
Un imbécile en avait profité pour ancrer son bateau
trop proche du notre, son avant a donc endommagé notre arrière.
Bon, pas grand chose, mais c'est rageant quand même.
14
octobre 2003 Nous
somme maintenant sur l'île principale de Madère, qui
se situe à 40km
au Sud de Porto Santo. La ou Porto Santo était une île volcanique,
Madère tient plus du paradis tropical : Hautes montagnes, végétation
luxuriante...
Porto Santo fut l'occasion de rencontrer pas mal d'équipages bien sympathiques,
que nous recroiserons sans doute en route.
Nous avions également profité de la taille de l'île pour
en faire le tour en scooter ainsi que qulques marches qui nous décollent
enfin du niveau de la mer.
Nous sommes mouillés devant le port de Canical, au Nord Est de l'île.
Ancien port baleinier, c'est le premier arrêt ou l'on sent vraiment la
tranquilité et la douceur des tropiques ...
Mardi 7 octobre, 20h ca
y est, le bateau est immobiisé dans 5 metres d'eau, face à la
plage de Porto Santo, la plus petite ile de l'archipel de madere. Ca fait tout
drole, car notre corps est habitué au brusques mouvements du bateau, et
ne comprend pas sa relative immobilité..
Demain, baignade, enfin, dans une eau presque chude à 23 degrees.
La vie est belle, et nous sommes ravis d'êtes arrivés.
jeudi 2 octobre 2003 Ahhhhhhhhhhhh,
Lisboa... Quand on y est , on en décolle plus. Non pas
qu'on soit tombés amoureux de la morue lisboéte, mais à peine
notre frigidaire
réparé, c'est une vilaine météo qui nous tombe
dessus, avec 80km/h de vent
dans le nez... Donc, on repousse notre départ pour Madère à samedi.
Nous
sommes impatient de partir vers cette île, un avant goût des tropiques
30
septembre 2003 Le
feuilleton du frigo
Pour ceux qui s’inquiètent de nous savoir en mer, rassurez-vous,
on décolle pas de Lisbonne ! Il va falloir vous raconter les aventures
de Manuel le frigoriste. Vous les trouverez détaillées dans les galères.
Mais sachez qu’a priori, notre départ, retardé par un frigo
récalcitrant, est décalé à Mercredi. En plus, il
s’est mis à pleuvoir des cordes, on a maintenant vraiment hâte
de partir
28 septembre 2001 Toujours
a Lisbonne !!
Notre depart vers Madere a été retardé par des
petits soucis frigorifiques, ou plutot un reparateur trop zélé,
qui veut faire le vide à l'azote... enfin je rentre pas dans
les détails, mais il peut pas le faire avant Lundi.
Donc nous profitons de quelques jours supplémentaires sur
place.
Hier soir, diner sur le bateau d'a côté, ou nous partageons
de la bacalao (morue) assaisonnée à la Française.
Donc la grande traversée, c'est pour Lundi
26 septembre
03, Dernier
jour lisboete. Nous avons fini d´installer
nos panneaux solaires, et un systeme hifi digne des gros bateaux
de richards a
St Trop. Le volume a fond, on fait trembler tous le ponton (merci
Fredo!)
On a use 2mm d´epaisseur de chaussure en arpentant Lisbonne,
donc il est temps de reprendre la mer. Nous partons demain direction
Madere, 6 a 7 jours de traversee, ca commence a faire...
19 septembre
2003, Toujours
au Portugal, un poil plus au Sud, a Peniche. Nous avons navigue
toute la nuit car le vent va tourner sud demain, et la descente
deviendra plus difficile.
Merveilleuse rencontre avec des dauphins ce matin au reveil.
Peniche est un enorme port de peche a l´activite incessante.
Devant le bateau, une horde de femmes assises par terre sur le quai
rapiecent les filets des pecheurs, la morue seche au soleil... enfin,
c´est le Portugal !
16 septembre 2003, 15h00 Nous
sommes arrives hier a Porto. Une navigation dans un brouillard
tres epais, les yeux rives au radar, et les oreilles
aux cornes
de brume. Porto se trouvant sur une riviere, negocier l´entree
sans rien y voir n´a pas ete de tout repos.
Mais mous sommes recompenses, la ou la plupart des plaisanciers
s´arretent
dans un port moderne a 15 km de Porto, nous sommes nous amarres en
plein centre ville historique, au coeur de la zone classee patrimoine
mondial de l´humanite. Une echelle a monter, et nous sommes
en centre ville. L´accueil de la "Brigada Fiscal" fut
royal, pas un sou a payer pour rester la, et on peut rester "jusquá noel
si on veut" Face a nous, sur l´autre rive, se trouvent
tous les entrepots des grands noms du Porto (Porto Cruz, Sandeman,
Rozes...) enfin c´est le Portugal !
La ville est tres chouette, entrelacement de petites ruelles en pentes...
on va sans doute rester 2/3 jours.
Bon anniveraire Babeth, et bon anniversaire de mariage aux parents
Bodin.
Dimanche 14 septembre,
13h30 Première
nuit au Portugal. On a bien essayé de
se faire comprendre en rajoutant des « chéou » et
des « zéou » à la
fin de chacun de nos mots espagnols, mais dur de se faire comprendre.
Nous sommes donc a Viana do Castelo, dans une vrai marina avec de
vraies douches. Le vélo a fait ses premiers tours de roues,
pour l’instant, personne ne nous jette des cailloux, tout va
bien.
Matthieu a fait ses premiers sauvetages informatiques d’un
voisin de ponton anglais. Décidemment, ça le poursuivra
jusqu’au bout du monde !!!!
13 septembre, 16h14 Le
bateau descend lentement la côte, désormais portugaise.
Cette longue côte rectiligne Nord-Sud, sans réel abri,
que nous longeons, à quelques centaines de mètres,
depuis ce matin. Le vent est faible (8 Noeuds, 15 km/h), mais les
rondeurs généreuses du spi et de la voile d'étai,
nous propulse à un rythme tout a fait agréable. Le
tout sur une mer sans une vague, bien protégé d'un
soleil radieux par l'ombre de notre taud, bercé par la voie
chaude de Cesaria Evora... enfin, quelque chose qui ressemble au
bonheur.
Soizic et Matthieu
12 septembre " Nous
avons quitté le petit port de Corrubedo pour
nous diriger vers la Guardia. Malheureusement, la météo
en a décidé autrement... Le petit vent du matin nous
a fait avancer de quelques milles puis est devenu quasi inexistant
durant l'après midi... Nous avons essayé toutes les
voiles : génois, grand-voile, artimon, puis génois
et voile d'étai, puis spi uniquement... Nous avons quand même
pu rejoindre le port de Bayona (situé au nord de la guardia)
au moteur... En contrepartie, la mer d'huile nous a offert le spectacle
de 2 poissons lune dont un qui nous a impressionné en sautant
bien haut !
Le soir, une petite promenade dans la charmante veille ville de
Bayona nous aura donné raison de cette escale."
11 septembre Ce
soir, c'est le petit port de Corrubedo qui nous accueille. Nous
sommes mouilles au beau milieu de sa minuscule enceinte, au beau
milieu des petits bateaux de pêche locaux.
Aujourd'hui, nous avons commencé notre descente vers le Sud,
qui nous mènera à longer toute la côte portugaise.
Ce virement Sud s'est concrétisé par le franchissement
du Cap Finistere, point le plus à l'Ouest de l'Europe continentale.
Sorte de pointe du Raz locale, son passage est toujours impressionnant.
Le temps est au beau fixe, nos peaux commencent à se tanner
délicatement, bref, la vie est dure.
Sympathique rencontre ce matin avec un poisson lune, curieuse bestiole
qui nage sur le côté, avec une nageoire verticale qui
sort de l'eau, ça ressemble à rien (si ce n'est, justement,
au reflet de la lune sur l'eau), mais ca a l'air très placide
et sympathique.
10 septembre Nous
voici a Camarinas. Toujours plus à l'Ouest. Le coin est
magnifique On se croirait sur un lac de montagne. La journée
de navigation fut tres chouette, longeant des côtes tres decoupées.
Au passage d'un cap bordé de hauts fonds, la houle s'est soudain
soulevée de 7 mètres au moins pendant 10 minutes, nous
causant de belles frayeurs en voyant ces monstres liquides nous arriver
par derrière, mais dès que nous avons quittés
la zone de hauts fonds, cela s'est calmé. Ce soir, nous mouillons
a quelques encablures du quai des pécheurs, qui semblent bien
décider à décharger leur poissons toute la nuit,
au son des treuils et à la lueur des projecteurs...
Bonne nuit à tous, ou plutôt, bonne journée
de travail.
9
septembre Enfin,
nous avons decollé de Sada. Notre
spi s'est offert une nouvelle nuance de rouge, notre tangon
est comme neuf, prêt à recasser. Nous
avons fait une très agréable journée de navigation vers
l'Ouest, pour arriver à Corme, un chouette petit village blotti au fond
de sa baie. Hier
soir, veille du départ de Sada, nous avons fait une
rencontre sympa avec un jeune couple de français (33
ans), qui revient de 7 ans de ballade tourdumondiste. Le retour
leur fait un peu
bizzare. La soirée fut tres, trop arrosée, et
la gueule du capitaine le lendemain était de bois brut.
A tel point que la sensibilité au mal d'une mer particulierement
hachée et désagréable m'a forcé à nourrir
les poissons du vin rouge de la veille... oui, je sais, ya
pas de quoi être fier, mais sur ce site, rien à cacher,
c'est pire que le loft !
Lundi 8 septembre " Nous
sommes toujours a Sada (Funtan) au nord de la Corogne : notre spi et son tangon
seront repares ce soir, donc nous
decollons vers le sud des demain matin. Nous avons profite de ces quelques
jours pour effectuer de petits travaux sur le bateau (fuites d´huile,
de gasoil etc...). Le temps est pluvieux au possible, il faisait plus
beau en Bretagne ! "
5
septembre 2003 " Coucou
a tous, nous sommes a Sada, au Nord Ouest de l´Espagne, pour
notre premiere, et surement pas derniere escale technique. Recoudre
le spi, ressouder le tangon, voir ce qui va pas avec notre fichu
moteur d´annexe... enfin les joies du voyage...
Sinon, petit message a tous, quand
vous nous ecrivez sur le bateau, faites des
messages courts, et SURTOUT, effacez le message d´origine si vous repondez
a l´un de nos mails. Pour l´instant, suite aux trop gros mails recus,
notre acces est coupe quelques jours... On est puni.
Enfin, le petit port de pêche de Sada est tres mignon, nous mouillons au
milieu, a quelques metres d´un voilier immatricule a Camaret, comme nous ¡ Et
pour ceux qui trouvent que l´eau Bretonne est trop froide, venez en Galice,
ici, 17 degres, c´est chaud.
mardi
2 septembre Et
pourtant, on l'a vu arriver ce petit grain. Un gros nuage noir
qui s'approchait doucement de l'horizon, mais semblait
vouloir
nous passer à côté.
De notre côté, nous étions trop en confiance, après
nos 2 jours de spi sous pilote. Et ce grain que le Gascogne nous envoyait,
il nous l'a envoyé droit dessus, pour nous punir de l'avoir sous éstimé.
Le vent a brusquement changé de direction, et forci d'un coup pour dépasser
les 25 noeuds. Le tangon de spi s'est cassé (certains savent que nous
sommes des spécialistes), et le spi s'est déchiré. Oh, rien
de grave, un peu de couture, et un embout de tangon à changer... mais
c'est rageant, on aurait du se réveiller plus tôt.
Enfin, la journée se finit sans encombre, baloté par la maintenant
forte houle du Golfe, sous voilure plus raisonnable. Nous toucherons La Corogne
demain matin.
31
août/1 septembre " Nous avions prévu de partir en août, nous avons tenu parole.
Avec un dernier petit jour de retard, Hildi a largué ses amarres. Quelques
verres, beaucoup de larmes, mais le cocktail passe bien.
Les premiers dauphins sont venus nous souhaiter la bienvenue quelques heures
après notre départ, fidèles au rendez-vous. Ils nous avaient
manqués.
Puis ce fut le tour, ce 1er septembre au matin, de voir foncer sur nous un chalutier
qui croyait nous avoir vu lancer une fusée de détresse, et s'était
dérouté pour nous. Un avion nous a même survolé 3
fois en rase rase mottes. Vous voyez, pas d'inquiétude, sous les eaux,
sur les mers, et dans les airs, nous sommes bien surveillés."
23.08.2003 Prenons
de bonnes résolutions : chaque jour, un petit mot
pour vous dire où nous sommes. On verra si on arrive à tenir
le rythme !
Pour l’instant, c’est facile, cela fait 6 mois que nous
passons notre temps sur le bateau (au chantier à Quimper puis
au ponton à Sainte Marine), à suer chaque jour pour lui,
donc le défi est relevé, vous savez où nous
sommes.
Bisous et à bientôt